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Le portrait

Sylvie Vartan, salut la copine

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Après plus de soixante ans de carrière passés sans qu’elle ne s’en rende compte, la chanteuse fait ses adieux à la scène avec une série de concerts.
Sylvie Vartan à Paris, le 9 octobre 2024. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 7 novembre 2024 à 14h56
(mis à jour le 8 novembre 2024 à 15h50)

Elle n’en revient pas. Tout est passé si vite. Une vie, flambée comme une cigarette, comme une allumette. Lorsqu’elle jette un coup d’œil dans le rétroviseur en chassant d’une main la fumée, à l’âge de 80 ans, Sylvie Vartan se rend compte de cette chance inouïe qu’elle a eue : plus de soixante ans de carrière à sillonner le monde avec des tournées et chansons connues jusqu’au Japon (la Plus Belle pour aller danser, Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes ?, Comme un garçon…) Elle se rend bien compte, oui, de ce destin de Française chic et modeste, garçonne de la pop en smoking Yves-Saint-Laurent ou amazone extravagante en robe fendue à la Bob Mackie. Elle qui, jeune, quasi jumelle de Bardot avec dents du bonheur en commun, va paver la route en pionnière féminine des années yé-yé, circa 1960, pop rock et variétés, éclectique à souhait pouvant flirter avec la bossa, le tango, le jazz. Elle qui va peupler les couv de Paris Match à chaque étape de sa vie sentimentale, mariages et divorces, jusqu’à rendre dingues les hordes de fans aux côtés de son rockeur de Johnny, premier grand amour qui donnera naissance sur près de quinze années d’union au duo J’ai un problème, je crois bien que je t’aime, en plus du fils David, qui a aujourd’hui 58

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