Il est capable d’expliquer les mécanismes à l’œuvre dans les anévrismes intracrâniens. D’employer à bon escient et sans bredouiller des termes comme «recherche vasculaire translationnelle» ou «mécanismes de réparation de la myéline», et d’en rendre accessibles les tenants et les aboutissants au plus néophyte des auditoires. Le tout, de cette voix suave à jamais associée à Pierre Mortez, tenant la permanence de SOS Détresse amitié dans Le Père Noël est une ordure, pièce ayant donné lieu à un film resté culte quarante-deux ans après sa sortie. On a d’ailleurs passé pratiquement tous nos réveillons avec lui, Thérèse et monsieur Preskovic. Bien qu’il ait tourné plus d’une centaine de films depuis, la confession le fait sourire. Thierry Lhermitte conserve une tendresse particulière pour cette œuvre phare de la troupe du Splendid : «On a tellement ri en l’écrivant. Il n’y a pas une réplique qui soit normale ! Je reste sur le cul que les gens comprennent cet humour barré encore aujourd’hui.»
Depuis près de vingt ans, l’acteur populaire des Bronzés, du Dîner de cons ou de Quai d’Orsay est aussi le parrain de la Fondation pour la recherche médicale (FRM), rôle qu’il endosse avec curiosité et dévouement, au point de sillonner la France pour se rendre dans des laboratoires de recherche, dont il vulgarise les travaux dans une chronique médical