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Libération
Le portrait

Véronique Culliford, la vie en Schtroumpfs

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L’amène Belge, fille du dessinateur Peyo, gère l’entreprise familiale dédiée à la pérennité des bonhommes bleus et au commerce afférent.
Véronique Culliford, à Paris, le 5 juillet 2025. (Roberto Frankenberg/Libération)
par Mickaël Frison et photo Roberto Frankenberg
publié le 14 juillet 2025 à 15h53

Qu’ont en commun les gamins des années 1960, ceux des années 1980 et tous les enfants des décennies suivantes jusqu’à aujourd’hui ? Pas les goûts musicaux. Pas Internet. Pas TikTok. Parmi les rares réponses possibles, il y en a une qui unit lecteurs, téléspectateurs et gourmands : les Schtroumpfs. Peut-être que tous n’ont pas lu la BD, beaucoup auront vu le dessin animé, un bon nombre auront vu les films. Et presque tous auront au moins une fois mangé les bonbons. Cette diversification sans fin est menée tambour battant, en famille, par Véronique Culliford, fille de Peyo, le créateur des bonhommes bleus. La femme souriante installée devant nous est la «gardienne du temple». Aucune trousse, aucune figurine, aucun tee-shirt ne sort dans le monde sans son approbation ou celle de son équipe, une quarantaine de salariés réunis dans une société nommée IMPS. On pensait que ça voulait dire : «I’M Peyo Schtroumpfs», perdu : International Merchandising, Promotion and Services.

Les Schtroumpfs et Véronique Peyo sont nés la même année, en 1958, à deux semaines d’écart. Eux dans Spirou, elle à Bruxelles, où elle vit toujours. Elle était à Paris il y a quelques jours pour l’avant-première des Schtroumpfs, le film, dans un Grand Rex rempli un dimanche matin. Au fait, pourquoi «le film», quand on en a déjà vu au moins quatre ? Parce qu’un nouveau chapitre s’ouvre. Après l’ère des longs métrages produits par Sony, c’est désormais Paramount qui est aux manettes. Po