Pour moi, la montagne c’est d’abord les sports de glisse, y compris le speed riding, une discipline que j’adore pratiquer, associant le parapente et le ski. C’est aussi un certain exotisme visuel. Tout est blanc et magique. J’ai vécu mes premiers émerveillements d’enfant collé devant la fenêtre, à regarder la neige tomber.
La montagne nous offre aussi un contact obligé avec la nature. Etre saisi par le froid, sentir le vent sur ses joues, faire attention à ne pas glisser sur la glace… Toutes ces petites choses nous poussent à tenir compte et à prendre conscience de notre environnement. Ne serait ce que dans notre habillement ou dans nos comportements. La montagne nous reconnecte avec la nature dont on s’éloigne dans nos vies citadines. Quand la nature est plus clémente, elle est moins présente.
Jusqu’à l’âge de 9 ans, j’ai vécu à Berlin. Puis, je suis arrivé en France et j’ai découvert pour la première fois la montagne, avec l’école. Les reliefs, les plans verticaux, le blanc à perte de vue… Une vraie claque! La montagne a contribué, en partie, à faire de moi ce que je suis. Mon goût pour les sports extrêmes est né là haut.