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Découvertes préhistoriques : comment font-ils ailleurs?

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publié le 7 mars 1995 à 2h24

Espagne:

«En visitant la France, un Espagnol est très choqué de voir des monuments ou des sites gérés par des personnes privées», explique un conseiller à l'ambassade. La loi sur le patrimoine historique (1985) stipule en effet que les monuments culturels, reconnus à caractère national, tombent automatiquement dans le domaine public. Dans le cadre des grottes naturelles ornées, le problème ne se pose pas lorsqu'elles sont souterraines. En effet, la législation espagnole ne reconnaît pas la propriété privée en dessous de 2 mètres sous le sol.

Etats-Unis: Comme en France, un propriétaire possède son terrain «jusqu'aux tréfonds», c'est-à-dire de sa surface au centre de la terre. Il est autorisé à n'y laisser entrer personne même pour effectuer des recherches archéologiques.

En revanche, l'exploitation des gisements indiens est aujourd'hui interdite, à la demande de cette communauté. Celle-ci a également demandé que les objets mis à jour lors de fouilles sur les terres indiennes et exposés dans les musées soient réenterrés. Ce qui a été accepté.

Australie: Le problème de la propriété privée ne se pose pas pour le patrimoine archéologique. En effet, l'essentiel des sites se trouvent sur les terres de la communauté aborigène, généralement situées en plein désert. La gestion en a été confiée à différents organismes, comme l'Institut australien aux études aborigènes ou la commission aux affaires aborigènes.

En Italie: Les fouilles sont règlementées par les lois 1089 et 1497, promulgué