«On a retrouvé le maastrichtien», claironne depuis vendredi le
Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). A vrai dire, on ne l'avait jamais perdu, seulement pas encore rencontré là, dans l'ouest du Bassin parisien, planqué dans des argiles à silex creux. Rêveurs, rêvez au vieil océan qui jadis roula là ses galets... Distraits qui n'avez jamais ouï parler de la chose, sachez que le maastrichtien, donc, est un de ces subtils âges géologiques destinés à orner en couleurs salles de cours et thèses spécialisées entre campanien et danien, santonien et thanetien... On passe les kazimovien, homérien et autre oxfordien... Au fait, sauf erreur, le maastrichtien et ses 65 millions d'années, c'est bien la fin des dinosaures, non?
A part ça, un qu'on n'avait jamais trouvé, lui, est une espèce de petit rongeur, pointu et moustachu du museau, pas plus d'un kilo. Si on en croit le New York Times, ce nouveau mammifère découvert aux Philippines, petite chose façon écureuil, vit la nuit et grimpe aux arbres. Il a intérêt à vite y grimper tant qu'il en reste.
Tant qu'à grimper, c'est au ciel que sont montés mercredi, comme prévu, les deux Russes Onoufrienko et Oussatchev. Avec arrimage vendredi à Mir et saluts de bienvenue à ceux d'Euromir Guidzenko, Avdeïev et l'Allemand Thomas Reiter, là-haut depuis six mois. Jeudi, rebelote et saluts d'adieu avant que le trio ne redescende. Alors, le duo de là-haut, parti pour tourner 152 jours, commencera par attendre l'arrivée de l'astronaute