«La marmotte», donc, «est un mammifère social caractéristique des
zones d'altitude». Le laboratoire de biologie des populations d'altitude, qui manifestement sait ce qu'il dit, en rajoute de belles, à ne pas narrer devant le premier marmotton venu (1). «Nous avons récemment mis en évidence que la monogamie n'était pas aussi stricte que pouvaient le laisser entendre les études antérieures», ose-t-il ainsi affirmer. Remarque qui n'est pas lancée à la légère. Car on n'hiberne pas, au labo de Jean Bouvet (connu pour ses travaux sur les ours bruns des Pyrénées), on planche sur le patrimoine génétique des susdits, trahis par les poils tombés ici et là. Ou plus précisément sur le «polymorphisme de l'ADN hypervariable des microsatellites», ce qui, comme de juste, permet de contrôler les pedigrees. Quoi, vous dormez?
Allez, un peu de musique pour se réveiller. Comme chacun sait, les musiciens ont l'habitude de dire que jouer régulièrement d'un instrument l'améliore viole, violon, violoncelle... que vibrent les cordes! Eh bien, des Londoniens affirment avoir pu scientifiquement vérifier ces allégations. Ravis, ils l'ont même écrit au journal Nature. En termes d'ingénieur, «meilleur son» équivaut à «rigidité plus grande» du matériau ou «coefficient d'étouffement du son» plus petit. Justement, «nous avons montré que de l'épicéa, soumis à des vibrations continues et à une humidité accrue, voit sa rigidité s'accroître et son coefficient baisser», affirment les spécialistes de la South Ba