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La recherche se serre la ceintureLe budget diminue et des mesures en faveur de l'innovation se mettent en place.

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publié le 24 septembre 1996 à 10h32

En diminution de 1,4% (1). La cuvée 1 997 du budget civil de

recherche et de développement (BCRD), 52,3 milliards de francs) est du genre serrage de ceinture. «Enfin réaliste», selon le ministre de la Recherche François d'Aubert, qui promet une explication des «grands axes de la politique de recherche» après un comité interministériel, le 3 octobre. OK pour maintenir les «soutiens de programme» (fonctionnement courant des labos) - + 3,1% pour les établissements à caractère scientifique et technique- mais il faudra «maîtriser les frais de structure», a-t-il dit en substance. Il devrait y avoir, pour ce faire, «502 emplois ITA (ingénieurs, techniciens et administratifs) et 23 emplois de chercheurs supprimés». Le CNRS s'en sortant plutôt moins mal que les autres avec une dotation un peu supérieure (+1,12%) à 1996 et pouvant recruter: 285 chercheurs et 298 ITA. Mais ailleurs, ça coince. Le Fonds de la recherche et de la technologie (FRT), qui aide à des actions incitatives, voit ses crédits de paiement grignotés: 706 millions de francs contre 715 en 1996, 400 MF étant consacrés à rattraper des dettes de l'Etat. «Rattrapage qui devrait s'achever en 1999», a promis le ministre. Le FRT étant désormais entièrement consacré à des actions de recherche mixtes, associant entreprises et organismes publics, naît une ambition nouvelle: «que les entreprises recrutent des chercheurs, peut-être une cinquantaine par an»! L'accent étant mis sur l'industrie et l'innovation, le ministère cherche t