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Radar

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publié le 24 décembre 1996 à 2h34

Aucune araignée au plafond, mais il a tissé pour la gent arachnide

une savante affection. Shigeyoshi Osaki, de l'université Shimane (Japon), dans une lettre au journal britannique Nature (1) a fait connaître de nouvelles observations ­ si sensées d'ailleurs qu'on s'étonne rétrospectivement du peu de curiosité des arachnologues! Foin des propriétés optiques, thermiques, physico-chimiques", il s'est piqué de mesurer, lui, la résistance du fil en fonction du poids de l'aragne. Et que croyez-vous qu'il a vu? Que 400 millions d'années d'évolution ont bien fait les choses, du moins chez Nephila clavata. Le fil à deux brins commence à vraiment se tendre quand le poids atteint deux fois celui de l'araignée. C'est dire que la bête peut se balader sans crainte avec mouche ou papillon" mais attention aux bourdons lourds à trimballer. Si un brin se rompt, l'autre a encore du ressort. La culbute ne survient que si la soie a été soumise à au moins six fois le poids de l'araignée. Ainsi voit-on la bête sauter, courir et même se laisser tomber au bout de son fil" Tant qu'à parler de rets et de lacis certains ne vont-ils pas se voir curieusement embobinés? «L'investissement étranger a constitué, en 1996, 40% des fonds alloués à l'industrie spatiale russe», a déclaré la semaine dernière Youri Koptev, directeur général de l'agence spatiale russe. Ainsi ont été «préservés 100 000 emplois». En 1997, 600 millions de dollars (3,3 milliards de francs) seront injectés aussi. A partir de quel poids