Est-ce l'hiver, serait-ce le froid, les congelés sont d'une brûlante
actualité. Il y aurait 70 humains, selon le quotidien américain Wall Street Journal, à avoir choisi cette méthode quelque peu réfrigérante à -196 °C dans l'azote liquide pour couler une mort tendance cryo en attente d'une hypothétique résurrection. Au mois de janvier, Science et Vie qui consacrait sa couverture à cette «hibernation» en vue d'immortalité, rappelait «qu'on estime à plus de 1 000 le nombre de personnes sous contrat avec l'ensemble des firmes» proposant ce «rêve de vie suspendue». Rêve dont la réalité se paie de «300 000 à 700 000 francs», selon qu'on congèle on ne blague pas la tête seulement ou le corps entier. Rêve dont la flamme est entretenue par des recherches sans arrêt renouvelées. Ainsi, poursuit le WSJ, des chercheurs de l'université de Pretoria (Afrique du Sud) qui ont dit (1) avoir réussi à faire battre pendant 90 secondes des coeurs de rats, réchauffés après avoir été congelés, vont renouveler leur expérience lors d'une conférence sur la cryogénie à Scottsdale (Arizona). La ville qui, comme par hasard, abrite Alcor, la plus importante des entreprises sur ce marché de la mort froide, estimé à 500 millions de francs. Ce qui, indéniablement, a de quoi réchauffer certains coeurs.
Froids, définitivement froids? C'est la question qu'on peut se poser aujourd'hui en Suède, non pas à propos de sa banale glace hivernale, mais de ses réacteurs nucléaires" Aurait été conclu un accord do