Bye Sojourner, bonjour Rocky 7. 11,5 kg pour l'un, 15,7 kg pour l'autre et une taille sensiblement équivalente. Reste que le robot qui devrait aller demain sur Mars, du moins le prototype n°7 que teste déjà la Nasa, ne devrait pas être obligé, contrairement à Sojourner, de rester, tel un poussin près de sa mère poule, aux alentours proches de l'atterrisseur. Il devrait être capable de s'éloigner jusqu'à 50 km de distance, espère la Nasa.
«Les futurs robots, explique Matt Williams (JPL), un des «pères» de Sojourner, seront des unités beaucoup plus complexes, au rayon d'action beaucoup plus important, donc au système de navigation plus élaboré». Pour ce faire, il devrait être doté de trois paires de caméras stéréo CCD (et pas seulement deux caméras et rayons laser) et son système de couplage ou de rotation des roues devrait être légèrement modifié. Un mât devrait pouvoir soulever une caméra stéréo à 1,4 mètre du sol, afin qu'elle inspecte le sol et photographie le paysage alentour mais aussi... permettre au robot de s'inspecter lui-même. «Le robot devra être capable de faire son propre traitement d'images. Ce qui demande un ordinateur plus puissant à bord.»
Ce qui frappe aussi dans les projets futurs, c'est le bras manipulateur du robot. Fixé sur le bord du châssis, il devra être capable de creuser, d'attraper des rochers, de transporter un échantillon... Pour un pareil programme, il devra posséder des batteries rechargeables, «qui durent au moi