Le Dictionnaire d'histoire et de philosophie des sciences compte 448
entrées. Des concepts qui naviguent sur 1 032 pages dans tous les champs de la science, de la biologie (clonage, prion, virus, monstre...) et la génétique (ADN, génie génétique...) à la physique et l'astrophysique (Big Bang, Univers, trou noir...), aux mathématiques (démonstration, topologie, probabilité), sans oublier la philosophie annoncée du titre: positivisme, système de la nature, rationalisme... Il compte aussi plus d'une centaine de noms, et des plus grands: Einstein, Galilée, Maxwell, Kant, Bourbaki, Marx et Darwin, etc. D'emblée, un très bon point: les articles sont lisibles et compréhensibles. Qualité majeure pour un ouvrage traitant des sciences. A une époque où nul ne peut prétendre maîtriser le langage de toutes les spécialités, un dictionnaire se doit d'ouvrir ses explications vers des publics peut-être cultivés, mais toujours ignorants de certains concepts. Une invitation à comprendre et approfondir, moins qu'à aborder dangereusement un savoir hautain. Ainsi, à l'entrée «trou noir», on apprécie de lire en premier: «l'histoire des représentations cosmiques montre que l'idée d'un astre noir, antinomique à l'astre solaire qui préside à la lumière, est née dès lors qu'est apparue une intuition globale de l'univers». Ou encore, à «clonage»: «le terme de clonage désigne l'opération par laquelle un clone est obtenu ou produit. Un clone est un ensemble de cellules provenant d'une cellule unique par