Jusqu'à dimanche vont se dérouler, pour la Semaine de la science,
quelque 2 200 manifestations (labos portes ouvertes, conférences-débats, théâtre") à travers le territoire, sans oublier les opérations spéciales (émissions radio, télé, publications"). Alors que le grand public se presse pour visiter des sites (plus d'un million de visiteurs l'année dernière, en recul cependant après le 1,4 million de 1997), «il y a une situation que l'on peut qualifier de tragique», a insisté le ministre de la Recherche, Claude Allègre, en donnant le coup d'envoi officiel de cette Semaine: «En quatre ans, le nombre de lycéens ayant choisi une filière scientifique a chuté de 33%.» Autrement dit, on assiste à «un véritable problème de vocations scientifiques». Déficit qu'enregistrent d'autres pays très industrialisés (Etats-Unis, Allemagne, Grande-Bretagne") à l'heure où l'impact de la science et de la technique sur la société (nucléaire, OGM, télécommunications") semble n'avoir jamais été aussi fort. Un décalage qui a de quoi donner du grain à moudre aux sociologues et aux spécialistes de l'éducation.
Paris La Cité des sciences ouvre ses portes gratuitement samedi et dimanche. Durant toute la semaine, neuf ateliers du son à la chimie dans l'espace central de la Villette. Présentation de 35 CD-Rom à l'atelier du prix Moebius.
Les médailles de bronze (jeunes chercheurs mais déjà célèbres) du CNRS viennent discuter avec les visiteurs (week-end). Premier débat de la semaine, mardi à 14h30: «L'h