Menu
Libération

La Chine chemine vers le vol habité

Article réservé aux abonnés
publié le 12 janvier 2001 à 21h45

Pékin de notre correspondant

La Chine a accompli un nouveau pas vers son ambition affichée de devenir le troisième pays à envoyer un homme dans l'espace, après l'ex-URSS et les Etats-Unis. Pour la deuxième fois en un peu plus d'un an, un vaisseau spatial inhabité a été mis en orbite avec succès mardi soir, une expérience visant à l'envoi d'un vol habité d'ici à cinq ans. La capsule a été lancée par une nouvelle version de la fusée chinoise de type Longue Marche, à partir du site de Jiuquan, au nord-ouest de la Chine, par une température extérieure de -13°C. Elle devrait revenir sur Terre dans quelques jours, en Mongolie-Intérieure.

On peut constater plusieurs progrès par rapport au premier vol d'un vaisseau, en novembre 1999, qui n'avait duré que vingt et une heures, le temps de faire quatorze fois le tour de la Terre. Shenzhou II (Vaisseau divin II) est cette fois parti pour plusieurs jours avec, à son bord, des animaux non spécifiés et des cellules microbiennes, alors que Shenzhou I était vide. Selon l'agence officielle Chine nouvelle, «par comparaison avec Shenzhou I, le vaisseau possède des qualités structurelles et technologiques améliorées, dont les fonctions sont fondamentalement similaires à celles nécessaires pour un vol habité».

Espoir. Aucun calendrier précis n'a été donné pour la suite du programme, et les experts estiment que la Chine devra procéder à plusieurs expériences avant de prendre le risque d'envoyer un vaisseau habité. Mais le délai de cinq ans pourrait ê