Le second vol d'une capsule spatiale chinoise est un succès complet, a annoncé l'agence Chine nouvelle. Mardi, le Shenzhou II («Vaisseau divin II») s'est scindé en deux à 19h23, heure de Paris. Il avait été lancé mercredi 11 janvier. Le module de transfert a atterri sans encombre en Mongolie intérieure, tandis que le second morceau est resté en orbite. «Il fonctionne normalement dans l'espace», a expliqué l'agence de presse chinoise.
L'édition électronique française du Quotidien du peuple a apporté, hier, quelques détails sur le déroulement de la mission. «Le centre de contrôle a envoyé des données pour que le vaisseau puisse déployer ses six panneaux solaires. Au moment où l'engin a fait son 14e tour autour de la Terre, il a réussi à changer d'orbite.»
Le quotidien chinois précise également que des expériences de transmission de sons, d'astronomie et de physique ont été menées. Shenzhou II avait également emporté des animaux non identifiés ainsi que des cellules vivantes. Mais aucune précision n'a été donnée sur leur devenir.
Quatorze mois après l'envoi du premier vaisseau inhabité chinois dans l'espace, les ingénieurs chinois auraient donc fait la preuve de leur capacité à maîtriser la rentrée atmosphérique et les conditions de vie en orbite, deux aspects essentiels pour la poursuite du program me spatial imaginé à Pékin.
La Chine a lancé l'ambitieux projet de devenir la troisième puissance capable d'envoyer des hommes dans l'espace, après l'ex-URSS en 1961 et les Etats-Unis e