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Libération

Expériences mesurées pour Mars 2007

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La sonde conçue par le Cnes va étudier la sismologie et le climat de la planète rouge.
publié le 21 septembre 2001 à 0h52

Dirigées vers l'atmosphère de Mars... et pas trop risquées. Tel est le choix retenu par le comité des programmes scientifiques du Cnes, l'Agence spatiale française, réuni mercredi dernier pour compléter le volet scientifique de la mission Mars 2007. Réalisée avec la Nasa, cette mission prend place dans la vaste opération «retour d'échantillon martien», prévue pour 2009 ou 2011. Lancée par une Ariane-V, elle a pour objectif la validation de deux technologies à haut risque: d'abord la mise en orbite autour de Mars en utilisant l'atmosphère de la planète comme frein pour ralentir le robot spatial; ensuite la capture d'un conteneur simulant celui qui abritera des rocs collectés par un atterrisseur.

«Atterrisseurs.» En outre, l'Agence spatiale veut adjoindre des instruments scientifiques visant à approfondir la connaissance de la planète, de son histoire, de son climat. Le robot embarquera donc des passagers. Les principaux seront les netlanders, quatre petits atterrisseurs destinés à étudier les séismes martiens et la météo locale en différents points. Il restait un peu de place ­ et de poids ­ disponibles, pour lesquels de nombreux projets ont été avancés. Les plus spectaculaires se proposaient d'aller poser un engin sur Phobos, l'une des lunes de Mars, ou de récupérer un échantillon d'air martien. «Trop risquées», a tranché le comité, selon Francis Rocard, responsable de l'exploration du système solaire au Cnes. D'où le choix d'une «science orbitale de facture plus classique»,