The Lancet
(Grande-Bretagne)
Richard Horton, rédacteur en chef
«Oui, je publierai le premier clone humain»
Si cette expérience de clonage reproductif répond aux trois conditions habituelles à toute publication, à savoir : avoir reçu l'approbation du comité d'éthique de l'hôpital, avoir reçu le consentement éclairé des patients, avoir été approuvée par le comité de relecture (qui vérifie la qualité scientifique de l'expérience NDLR) de la revue, alors oui, je publierai le premier clone humain.
Nature
(Grande-Bretagne)
Philip Campbell, rédacteur en chef
«Je n'exclurai jamais rien complètement»
Etant donné les risques et les incertitudes engagés par un tel travail, les considérations éthiques et pratiques me conduisent à douter qu'un tel article pourrait être acceptable dans un futur prochain. En outre, nous avons une règle selon laquelle les articles doivent se conformer à un code éthique du pays dans lequel le travail a été réalisé. Mais nous pouvons aussi appliquer des considérations éthiques supplémentaires (...).
Quoi qu'il en soit, notre première fonction est de publier de la science intéressante, même quand cela dérange des gens. Je n'exclurai jamais rien complètement : l'imagination scientifique ou les hasards de la découverte peuvent parfois conduire à des développements qui changent les règles du jeu, qu'elles soient éthiques ou scientifiques.
Gynécologie, obstétrique, fertilité
(France)
Jean Cohen, rédacteur en chef
«Je ne suis pas contre le principe»
Je ne suis pas contre le princ