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Libération

Engins explorateurs

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publié le 23 janvier 2002 à 21h46

Du roc martien garanti martien. C'est la demande des géologues et c'est ce vers quoi s'orientent les missions spatiales automatiques en cours et à venir. Mais l'extrême difficulté technologique de cet aller-retour acrobatique le renvoie au plus tôt à 2011, voire à 2014, avec une mission américano-française. D'ici là, ce sont des observations in situ qui portent les espoirs des scientifiques. Aujourd'hui, deux sondes de la Nasa étudient la planète rouge en tournant autour à quelques centaines de kilomètres, Mars Global Surveyor (sur place depuis 1997) et Mars Odyssey (arrivée en octobre dernier). En 2003, l'Agence spatiale européenne lancera Mars Express, un orbiteur doté de nombreux instruments dont un puissant radar, et l'atterrisseur Beagle-2 dont la fiabilité donne quelques soucis aux ingénieurs. De son côté, la Nasa lancera deux rovers (des robots mobiles) qui arriveront sur Mars en 2004. En 2007, Ariane-5 lancera une sonde franco-américaine qui testera une partie des technologies nécessaires au retour d'échantillons, ainsi que plusieurs petites stations sismiques et météo. L'exploration robotisée de Mars pourrait toutefois passer par des moyens nouveaux et étonnants. Ainsi l'idée d'un drone capable de se déplacer dans l'air martien est activement poursuivie. La Nasa et des chercheurs australiens viennent de mettre au point un dispositif de senseurs visuels mimant les yeux des insectes suffisamment miniaturisé ­ il ne fait que 75 grammes ­ pour être utilisé par un logici