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Portrait

Claudie Haigneré. Ministre déléguée à la Recherche.

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publié le 18 juin 2002 à 0h00

Le gouvernement chercherait-il à mettre son image en orbite ? La nouvelle ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles Technologies, Claudie Haigneré, est une véritable icône de la science spatiale française. Ses deux séjours dans la banlieue terrestre en ont fait une étoile dans les médias.

Agée de 45 ans, Claudie Haigneré a commencé sa carrière comme médecin à l'hôpital Cochin à Paris. En 1985, elle est sélectionnée dans le corps des astronautes de l'Agence spatiale française. A partir de 1990, elle devient responsable des programmes de médecine spatiale de l'agence, tout en pour suivant ses études. Claudie Haigneré affiche un CV à faire pâlir plus d'un scientifique : doctorat en médecine, doctorat en neurosciences, diplôme d'études approfondies de biomécanique, certificats d'études spécialisés en biologie, rhumatologie, médecine sportive, médecine aéronautique et spatiale. Elle est en outre la seule femme au monde à posséder les qualifications de pilote pour les Soyouz, radeaux de sauvetage de la station internationale.

En 1992, la spationaute devient la doublure de son futur mari Jean-Pierre Haigneré. Deux ans plus tard, elle est enfin sélectionnée comme titulaire, pour participer à la mission Cassiopée. Elle s'envole en 1996 pour un séjour de seize jours, dont quatorze à bord de la défunte station spatiale russe Mir. Elle retourne dans l'espace en octobre dernier, toujours avec les Russes, mais à bord cette fois de la Station spatiale internationale.

La nomination de