Faites vos voeux. Depuis hier soir et pendant trois jours, une flopée d'étoiles filantes constelle notre ciel nocturne. La 12e Nuit des étoiles, qui doit se tenir jusqu'à la nuit de samedi 10 août, est l'occasion de s'arrêter un instant pour méditer sous la voûte céleste. Le prétexte astronomique à ce rendez-vous est une pluie d'étoiles filantes, en réalité une nuée de poussières issues d'une comète.
Le phénomène se déroule chaque année dans la constellation de Persée. En été, la Terre croise la trajectoire de la comète Swift-Tuttle. Cette comète, composée de glace, perd des particules de poussière en se rapprochant du Soleil. Lorsqu'elles pénètrent notre atmosphère, elles se consument à une centaine de kilomètres d'altitude et à plus de 200 000 km/h. L'apogée de la merveille aura cependant lieu dans la nuit du 12 au 13 août, où certains prédisent près de 100 étoiles filantes par heure.
Pour sa douzième édition, la Nuit des étoiles s'est exportée jusqu'en Albanie. Depuis trois ans, la manifestation a fait des émules en Italie, au Maroc, en Belgique... Au total, 450 sites doivent accueillir le public pour plusieurs nuits de contemplation vers le firmament. Découvertes, récits, vidéos et autres animations occuperont les amateurs en attendant la nuit noire. «L'objectif visé, c'est que les gens s'approprient le ciel», s'enthousiasme Michael Leblanc, de l'Association française d'astronomie (1). «C'est une appropriation à la fois visuelle et culturelle. Au travers de contes et de lé