Bonnes nouvelles pour les astronautes européens, vendredi, en provenance de Tokyo. Les patrons des cinq agences spatiales partenaires de la station orbitale américaine, russe, européenne, japonaise et canadienne s'y sont mis d'accord pour augmenter le nombre de permanents à partir de 2006.
Microgravité. Depuis l'abandon par la Nasa, pour cause d'économies budgétaires, de deux éléments détermi nants une chaloupe de sauvetage et un quartier d'habitation l'avenir de l'ISS (International Space Station) était en suspens. Aujourd'hui, seuls trois astronautes peuvent y résider en permanence. Or, avec l'arrivée prévue des laboratoires européens et japonais, il fallait assurer une présence plus nombreuse afin d'utiliser ces moyens de recherche, uniques par leur situation en microgravité mais très coûteux. Et il fallait aussi utiliser l'équipe des astronautes de l'ESA (seize membres, dont quatre Allemands, quatre Français et quatre Italiens).
Européens et Japonais risquaient donc d'investir lourdement dans des structures spatiales sans pouvoir s'en servir autrement que par intermittence. Ainsi, en 2003, les deux astronautes européens l'espagnol Pedro Duque et le néerlandais André Kuipers qui se rendront à bord de la station en Soyouz, n'y resteront que dix jours chacun. Tandis que Christer Fuglesang, le premier Suédois à partir dans l'espace, participera à un vol de navette d'une durée similaire.
Moins confortable. La solution trouvée à Tokyo, après une forte pression des Eur