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publié le 18 janvier 2003 à 21h52

Deux semaines de boulot non-stop. C'est le programme des sept astronautes de la navette spatiale Columbia qui s'est envolée jeudi depuis l'astroport de Cap Canaveral (Floride). Pour ce vol, nom de code STS-107, la Nasa a en effet renoué avec la science. Une occasion rare, la plupart des vols de navettes étant consacrés à l'assemblage et aux relèves de quart de la station orbitale internationale.

Pour rentabiliser au maximum le temps de vol, les sept astronautes dirigés par le colonel Rick Husband sont divisés en deux équipes ­ rouge et bleue ­ qui vont se relayer pour réaliser les expériences en continu dans le Spacehab, un laboratoire installé dans la soute de Columbia. Pas moins de quatre tonnes d'équipements scientifiques et 80 expériences à mener à bien les y attendent.

Physiologie. La palette est large ­ physique, biologie, médecine, géophysique, astrophysique et technologies spa tiales ­ et les «manips» que les astronautes doivent réaliser (croissance de cristaux de protéines, observation de l'ozone atmosphérique, cultures de plantes ou études sur des bactéries...) proviennent de dizaines de laboratoires publics et privés.

Certaines sont du genre «presse-bouton», l'équipage se contentant de mettre en marche des dispositifs automatiques et d'en surveiller l'exécution. D'autres réclament une participation plus active. Comme les prises de vues de poussières atmosphériques que l'Israélien Ilan Ramon, premier de son pays à voler dans l'espace, doit réaliser à l'aide d'un appar