Toujours pas de nouvelles, vendredi soir, du petit robot Beagle 2 qui s'est posé sur Mars le 25 décembre. Vers 19 h 15 (de Paris), le satellite américain Mars Odyssey passait au-dessus d'Isidis Planitia, le site d'atterrissage du robot. Une nouvelle occasion pour ce dernier, de donner signe de vie. Mais rien, alors que le satellite se présentait dans une position plus favorable à l'écoute de Beagle 2.
Pour autant, les astronavigateurs de l'Esoc, le centre de contrôle de l'Agence spatiale européenne (ESA) et les scientifiques ne perdent pas espoir. Le professeur britannique Colin Pillinger, très médiatique papa de Beagle 2, souligne qu'il reste treize autres fenêtres de communication entre le robot et Mars Odyssey ou directement via la grande antenne de Jodrell Bank (près de Manchester). En tout cas, les responsables ont décidé de ne pas jeter l'éponge avant le 30 décembre, lorsque la sonde Mars Express sera à son tour en mesure d'écouter les émissions radios du robot.
Isotopes du carbone. Un échec serait une vive déception pour les scientifiques participant à cette mission, même si les capacités de l'engin ont été un peu gonflées par la communication de Colin Pillinger. Beagle 2 doit certes chercher des molécules organiques en surface ou à quelques dizaines de centimètres, ou un indice de vie passée par l'analyse des proportions des isotopes du carbone. Mais, comme le rappelle André Brack, président de l'équipe scientifique associée de Beagle 2, «il ne peut trouver une trace d