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Libération

Le cours des universités françaises au plus bas

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publié le 22 janvier 2004 à 22h13

Une pierre de plus dans le jardin de Claudie Haigneré, la ministre déléguée à la Recherche. Un classement des universités mondiales réalisé par des scientifiques chinois donne une piètre image de la science française (1). La première université française, Paris-VI, ne figure qu'en 65e position, derrière les universités de Bristol et d'Edimbourg (Grande-Bretagne)... Et sa consoeur d'Orsay (Paris-XI) figure en 72e position. Plus inquiétant encore, le Top 50 des universités européennes n'accueille que quatre universités françaises et l'Ecole normale supérieure.

Liste. Les scientifiques de l'université de Shanghai ont travaillé deux ans pour établir leur classement. Ils ont élaboré une liste de critères, comme le nombre de prix Nobel obtenus, le nombre d'articles publiés dans les revues Science et Nature, les citations de publications par d'autres chercheurs telles que des organismes internationaux l'évaluent, etc. Un mode de calcul qui, en dépit d'une certaine pondération en fonction des effectifs, favorise les grosses institutions. Le peloton de tête est bien évidemment américain. Dans l'ordre, les universités de Harvard, de Stanford, le California Institute of Technology et Berkeley. La très british université de Cambridge devance sa rivale d'Oxford et vient se glisser au 5e rang mondial, devant le prestigieux MIT et l'université de Princeton.

Superbe. Si les critères retenus ne manqueront pas d'être critiqués, le classement confirme d'autres études publiées ces dernières année