«Gérer la planète». Ce vaste programme d'expositions lancé par la Cité des sciences et de l'industrie de Paris-La Villette depuis l'automne ouvre son troisième volet avec l'exposition «Soleil, mythes et réalité». Un mythe, car notre astre a été vénéré par les hommes pendant des millénaires.
Nommé Rê, il incarnait le dieu suprême des Egyptiens, qui a engendré l'Univers tout entier et les autres divinités. Un mythe largement répandu, comme le montrent quatre trônes, installés dans la première salle de l'exposition de la Cité des sciences, qui content la légende des divinités solaires indiennes, japonaises ou encore grecques. Un grand nombre de monuments, construits selon des orientations solaires, sont dédiés à cette étoile depuis presque 7 000 ans. Le soleil était si miraculeux pour les peuples anciens que les éclipses semblaient annoncer la fin du monde.
Mesure du temps. La première partie de l'exposition, «Le Soleil et les hommes», montre que la boule de feu a toujours réglé la vie humaine. Grâce à elle, les hommes ont pu mesurer le temps. En Chine et en Egypte anciennes, ils utilisaient le cadran solaire, sous la forme d'un simple bâton planté, appelé gnomon, qui permettait d'indiquer l'heure, la saison et le moment des récoltes, grâce à son ombre portée sur le sol.
Le soleil est aussi une réalité scientifique complexe que les hommes cherchent à comprendre avec leurs instruments et leurs satellites. La deuxième partie de l'exposition, «Le Soleil, notre étoile», explique que c