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Libération

Les chercheurs développent leurs thèses

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publié le 28 octobre 2004 à 2h45

Grenoble envoyé spécial

Les états généraux de la recherche, qui s'ouvrent ce matin à Grenoble, feront le plein. De chercheurs, bien sûr, puisque les organisateurs ont dû bloquer les inscriptions à 900 personnes, faute de place dans les salles d'Alpexpo où se tiennent ces assises nationales. Mais de responsables politiques également. Après avoir été vilipendés par le Premier ministre lorsqu'ils se mobilisaient dans la rue contre les coupes claires dans les budgets et l'emploi scientifique, les chercheurs sont aujourd'hui courtisés.

Il était plus ou moins prévu que François Fillon et François d'Aubert (ministres de l'Education nationale et de la Recherche) viennent s'exprimer à l'ouverture des assises, ce matin. Mais la «table ronde avec les politiques» prévue vendredi a pris brusquement une ampleur nouvelle. En témoigne l'appel de Nicolas Sarkozy lundi pour y participer. Dès le lendemain, François Hollande assurait qu'il serait de la partie lui aussi.

Réactions. Le futur président de l'UMP et le premier secrétaire du PS rejoindront François Bayrou (pour l'UDF), Marie-Christine Blandin (Verts), Roger-Gérard Schwartzenberg (MRG) et Bernard Canabuig (PCF), l'Assemblée nationale sera pour sa part représentée par Claude Birraux pour l'Office parlementaire des choix scientifiques et techniques. Vendredi après-midi, ils auront donc la parole pour répondre à Edouard Brézin ­ vice-président de l'Académie des sciences ­ qui devra, devant les chercheurs assemblés, présenter les proposition