Il est si chou le chat choyé, ça c'est sûr, et cher à l'achat aussi car c'est le chéri de la science... Clonez sans fourcher : «Il est si chou le chat choyé, ça c'est sûr...» Ainsi vont les affaires chez Genetic Savings and Clone, une société américaine spécialisée dans la duplication animale et, accessoirement, dans la communication humaine, surtout aux alentours de Noël et sa divine Nativité. Le 22 décembre 2001, la petite entreprise de biotechnologie avait annoncé la naissance, dans ses laboratoires, du premier chat jamais obtenu par clonage. Nommé Carbon Copy (Cc), son existence avait été attestée par la revue britannique Nature. Celle-ci publiait alors la photo de l'animal et surtout l'article scientifique révélant les détails de la manipulation qui avait conduit à l'émergence d'une charmante chatte «trois couleurs» à taches blanches et brunes dotée du même ADN qu'une chatte défunte, pionnière des clones dans le monde des félins.
Chaton tigré. Trois ans plus tard, rebelote. Cette fois, la performance n'est pas scientifique la «première» a déjà eu lieu mais commerciale. Point d'article dans la presse spécialisée en validation des résultats de recherche, mais une annonce en direct du Texas. Elle tient en un chiffre rond comme des yeux en soucoupe : 50 000 dollars, soit 37 000 euros. C'est le prix payé par une certaine Julie, texane de son Etat, pour obtenir un clone de sa bien-aimée chatte Nicky, fâcheusement trépassée en septembre 2003 à l'âge de 17 ans, et éternellem