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Libération

«Discovery» trace sa route vers l'ISS

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publié le 27 juillet 2005 à 3h06

Ouf ! Discovery a décollé sans encombre. La navette spatiale américaine a décoré le ciel de Cap Canaveral de son panache blanc, en s'élançant hier à 16 heures 39 (heure de Paris). Seul un gros nuage a un peu gâché le spectacle des milliers de spectateurs venus assister à l'événement, dont une solide délégation de la famille Bush.

Protection. Chaque fraction de seconde des huit minutes les plus critiques du décollage s'est déroulée sous le regard inquisiteur de dizaines de caméras et de capteurs chargés de déceler le moindre objet susceptible de dégrader la fameuse protection thermique de Discovery. Une couverture de tuiles réfractaires chargée de protéger la navette du violent échauffement provoqué lors de la rentrée atmosphérique de l'engin spatial. C'est un morceau d'isolant décroché du réservoir externe qui avait dégradé cette protection vitale et entraîné la destruction de la navette Columbia lors de son retour sur Terre le 1er février 2003. Les sept membres d'équipage avaient trouvé la mort. Pour la première fois, juste après le largage du gros réservoir extérieur orange, le pilote a effectué une manoeuvre pour que l'équipage puisse l'inspecter depuis les hublots de Discovery.

A bord de la navette, cinq hommes et deux femmes avaient pris place. L'équipage est commandé, c'est une première, par une femme, l'astronaute Eileen Collins. Dans l'équipage un astronaute japonais, le benjamin de l'équipe, âgé de 40 ans. Tous filent désormais vers la station spatiale internationale,