Internautes, à vos claviers. La Planetary Society a lancé un appel pour aider la Nasa à retrouver les poussières interstellaires rapportées sur Terre par Stardust. En janvier, la sonde a regagné la planète après sept ans dans l'espace, au-delà de l'orbite martienne. A son bord, un collecteur de poussières de 1000 centimètres carrés. Après exposition aux rares poussières qui «polluent» l'espace interstellaire, ce collecteur a été enfermé dans un caisson à l'étanchéité très soignée qui a été récupéré sur Terre.
Les chercheurs ont ensuite, dans une atmosphère hautement contrôlée pour éviter toute contamination, filmé chaque portion du collecteur à l'aide d'un microscope optique. Pas moins de 1,6 million de films ont été nécessaires pour couvrir la surface du collecteur. Alors que, selon les estimations des chercheurs, quelques dizaines de poussières auront au mieux été collectées dans l'espace... Des poussières qui ne dépassent sans doute pas quelques millièmes de millimètre ! D'où l'appel de la Planetary Society.
Car contrairement à des projets comme SETI@home, destiné à rechercher d'éventuels signaux dans l'océan d'ondes radio qui inondent les radiotélescopes, le projet Stardust@home (1) ne fera pas appel à la puissance de calcul des ordinateurs des internautes volontaires. Ce sont des yeux que l'université de Berkeley recherche. Aucun traitement informatique ne pourrait remplir cette mission : repérer au milieu de poussières «ordinaires», de rayures et de défauts, ce qui pourr