Menu
Libération

35 voeux pour l'Europe de la recherche

Article réservé aux abonnés
publié le 26 octobre 2006 à 23h50

Un laser à électrons libres, des biobanques, des observatoires sous-marins, un supercalculateur, des archives numérisées pour les sciences sociales, un réacteur nucléaire... mais pas de raton laveur. La liste compte 35 grands équipements scientifiques. Tous jugés indispensables pour rivaliser avec le concurrent américain. Et dont le financement doit obtenir une contribution directe du budget de l'Union européenne.

C'est le 19 octobre que les scientifiques européens ont remis cette shopping list à la Commission et aux gouvernements. Elle résulte d'un processus long ­ démarré en 2002 ­ et sélectif, puisque, raconte Dany Vandromme, «nous avions une centaine de projets possibles au début». Avec Yves Pétroff, ce scientifique représente la France au Forum stratégique européen pour les infrastructures de recherche (Esfri en anglais), constitué de représentants des 25 pays membres et présidé par le professeur John Wood.

Coup de pouce. Mis en place en 2002, l'Esfri vient de rendre sa «feuille de route», la fameuse liste des 35. C'est l'un des bébés de la stratégie de construction d'un «espace européen de la recherche», lancée à l'époque par le commissaire à la recherche, Philippe Busquin. En orientant davantage de crédits communautaires vers la recherche de base et sur les gros équipements, elle donnait une dimension plus européenne à la politique scientifique des pays de l'UE, essentiellement nationale. Pourtant, le pas en avant semble encore trop petit pour chan