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Libération

Discovery revient sur Terre avec un air de satisfaction

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publié le 22 décembre 2006 à 0h36

Mission accomplie pour l'équipage de la navette Discovery, qui doit rentrer sur Terre demain soir. Relève d'équipage ­ l'Allemand Thomas Reiter revient, l'Américaine Sunita Williams reste à bord de la Station spatiale internationale (ISS) ­, ravitaillement, assemblage d'un nouvel élément d'ossature de l'ISS et quatre sorties de dix-neuf heures au total pour les mécanos en scaphandre. La Nasa peut se féliciter de ce quatrième vol depuis l'explosion de Columbia en février 2003. Son pari de terminer la construction de l'ISS d'ici à 2010, date de la mise à la retraite définitive de ses trois navettes (Discovery, Atlantis et Endeavour), jugé jusqu'alors improbable, semble moins aventureux. La cerise sur le gâteau serait de pouvoir atterrir à cap Canaveral, en Floride, et d'éviter le long et coûteux transport depuis la base de White Sands (Nouveau-Mexique), mais la météo décidera. Les ingénieurs prennent leur décision quatre-vingt-dix minutes avant la manoeuvre de désorbitation, ce qui permet de mettre à profit une amélioration passagère au-dessus du centre spatial Kennedy.

Si la Nasa respecte son calendrier, la construction de l'ISS passera un cap décisif en 2007. Atlantis, en mars, emportera des panneaux solaires et des radiateurs. En mai, Ariane-5 doit réaliser sa première mission en direction de la station en y expédiant depuis Kourou le Jules-Verne, premier exemplaire du cargo automatique européen, bourré de neuf tonnes de matériels, ergols et ravitaillement. Avec deux vols pa