L'écrivain de science-fiction Stephen Baxter, né en 1957 à Liverpool, diplômé en mathématiques de l'université de Cambridge, a été candidat, en 1991, à une mission dans la station spatiale russe Mir. Il a été éliminé «parce qu'[il] ne parlait pas français». La même année est paru son premier roman, Gravité, qui vient tout juste d'être traduit au Bélial (1). Membre de la British Interplanetary Society, il était à Paris fin septembre pour un colloque du Seti (Search for Extra-Terrestrial Intelligence), à l'Unesco.
Croyez-vous à l’avenir de la recherche d’une vie extraterrestre ?
Si nous n’essayons pas, nous ne saurons pas. Depuis les années 60, le SETI a lancé plusieurs projets pour détecter les ondes électromagnétiques qu’une intelligence extraterrestre pourrait émettre. Depuis peu, le Seti et le laboratoire de radioastronomie de l’université de Berkeley disposent du Réseau de téléscopes Allen (ATA), installé à l’observatoire de Hat Creek, dans le nord de la Californie. Des observations sont réalisées depuis fin 2007 avec 42 antennes de 6,1 mètres de diamètre. Mais le programme doit monter en puissance pour finir en 2010 avec 350 antennes. ATA représentera alors le plus puissant téléscope au monde: il pourra surveiller un million d’étoiles à des fréquences différentes, et rechercher des signaux d’origine extraterrestre. Peut-être dans quinze ou vingt ans, aurons-nous bien plus d’informations sur ce qui existe…
Quels sont les autres p