Il y a la conteuse, qui tient à vous narrer comment nous sommes des enfants d'étoiles, et pourquoi cela n'a rien d'une licence poétique. Ou le conteur, pour qui le récit des 14 derniers milliards d'années n'a rien d'un mythe, juste une science «ordinaire» pour une extraordinaire histoire. Il y a également celle dont la fibre exploratrice s'exprime par robots interposés, envoyés sur Titan ou Europe pour lui servir d'yeux, de mains, de microscope. Celle encore qui voit dans l'Univers non un chaos mais un ordre, et qui pense même avoir compris comment le second est né du premier. Et enfin il y a l'anticipatrice du futur instrumental, celui des télescopes géants, sondes, robots qui prennent la route ouverte par la lunette de Galilée il y a quatre siècles, lorsque les scientifiques ajoutèrent à l'œil et aux mathématiques, le secours de la mécanique, de l'optique, puis de la microélectronique et de l'informatique, afin d'explorer l'Univers. Astrophysiciennes et astrophysicien, ils ont été réunis par Libération pour lancer l'«année mondiale de l'astronomie», décidée par l'Unesco pour 2009, sur la proposition de l'Union astronomique internationale.
Une année au cours de laquelle les professionnels de la plus vieille science au monde - on les compte désormais par milliers - comme les amateurs iront à la rencontre de publics plus vastes. Une démarche logique tant cette branche du savoir et de l'exploration fascine et continue de bousculer les consciences. Si l'on continue de p