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Libération

François Fillon ouvre la session de rattrapage sur l’université

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Conflit. Le Premier ministre promet notamment de ne pas supprimer de postes en 2010 et 2011.
publié le 26 février 2009 à 6h51

François Fillon prend la main sur le conflit qui secoue les universités et les laboratoires de recherche avec un premier geste en leur direction. Mais n'emporte pas la conviction des contestataires qui, tel le mouvement Sauvons l'université, saluent ce premier recul, mais continuent d'appeler à la «mobilisation» (lire ci-dessous).

Hier après-midi (ce rendez-vous secret avait été fixé au début de la semaine), François Fillon reçoit à Matignon Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et le bureau de la Conférence des présidents d’université, conduit par Daniel Collet. Mission : tenter, par des gestes de conciliation, de ramener le calme dans les universités où la grève persiste depuis trois semaines, et alors que se profilent de nouvelles manifestations.

Les gestes du Premier ministre ? D'abord, sur le statut des enseignants-chercheurs. Matignon veut que «le décret statutaire des enseignants-chercheurs soit entièrement réécrit sur la base des discussions conduites par Valérie Pécresse avec les organisations concernées».Il précise surtout avoir «rappelé son attachement à l'évaluation par les pairs, au fonctionnement collégial, à la transparence des procédures, aux équilibres disciplinaires de même qu'à l'équilibre entre le niveau local et le niveau national pour la gestion des carrières des enseignants-chercheurs».

Omission. Une manière d'enterrer le texte envoyé au Conseil d'Etat par Valérie Pécresse et de répondre aux critiq