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Libération

La flamme écologique

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Environnement. Vancouver promet pour l’hiver prochain des jeux plus verts que vert. Comme toutes les villes olympiques. Les JO deviendraient-ils durables? Tour de piste.
publié le 17 mars 2009 à 6h52

En 1984, lors du premier marathon féminin des Jeux olympiques, à Los Angeles, la Suissesse Gabriela Andersen Schiess s’écroule sur la ligne d’arrivée après avoir parcouru le dernier tour de stade en titubant et en se tenant la tête. Cette

monitrice de ski de 39 ans est victime d'un coupde chaleur et aussi, dit-on aujourd'hui, de la pollution. Dix ans plus tard, en 1994, l'écologie devient une composante du dossier olympique. Cette année-là, le CIO (Comité international olympique) et le Pnue (Programme des Nations unies pour l'Environnement) signent un accord de coopération pour intégrer ces questions dans les jeux. Et en 2004, le volet vert devient officiellement le troisième pilier du mouvement olympique, après les sports et la culture. Depuis, le volet écologique n'a cessé de gagner en visibilité dans les dossiers de candidature d'une ville. Un jeu pour la galerie ? Ou un véritable moteur vert ? Vancouver, la grande ville canadienne du Pacifique, qui s'est fixée pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % jusqu'en 2020, se prépare à accueillir, en février 2010, les JO d'hiver. «Des Jeux neutres en carbone, promet-elle, grâce à quelques actes écologiques exemplaires.

Moins de spectateurs. Premier acte : priorité absolue aux transports en commun, dont une partie marcheront, grande innovation, à l'hydrogène (lire ci-contre). «C'est simple, il n'y aura pas de parking pour les voitures individuelles à Whistler», dit Ken Melamed, le