Les iPhone, d’Apple, Google Phone et autres téléphones 3G (de troisième génération) s’arrachent aujourd’hui pour le plus grand bonheur de constructeurs, qui annoncent déjà travailler à une quatrième génération, présumée encore plus «intelligente». Amis réfractaires à cette surenchère technologique, réjouissez-vous : la «cinquième génération» d’ordinateur n’a jamais vu le jour, malgré les 900 millions de dollars (680 millions d’euros) engloutis par les Japonais dans ce projet durant les années 80 ! Cinquième génération d’ordinateurs ? La première utilisait des lampes (1946) ; la deuxième des transistors (1956) ; la troisième des circuits intégrés (1963); la quatrième des microprocesseurs (années 70); la cinquième, elle, ne se contentait pas d’une innovation augmentant la puissance de calcul. Il s’agissait rien moins que de bouleverser de fond en comble la manière dont les ordinateurs fonctionnent en les rendant capables de concevoir eux-mêmes la manière de résoudre les problèmes, grâce à une programmation dans un langage logique. Les ordinateurs n’allaient plus se contenter de calculer : ils allaient penser ! Et qui plus est «en parallèle», c’est-à-dire en conduisant simultanément plusieurs tâches. A la clé, une machine capable de voir, d’entendre, de converser, de traduire et surtout d’apprendre à se modifier elle-même en fonction de ses expériences. En un mot comme en cent : le HAL 9000 de l’Odyssée de l’espace (1968). Effervescence. Lorsque le tout puissant Miti (ministère
Le Japon songe à l’ordi qui pense
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publié le 21 avril 2009 à 17h29
(mis à jour le 21 avril 2009 à 17h29)
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