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Glucose, insuline et potassium, le cocktail anti infarctus

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Une étude présentée aux Etats-Unis montre qu'une injection pratiquée par les ambulanciers avant même que le diagnostic ne soit totalement établi permettrait de réduire de moitié le risque d'arrêt du cœur.
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publié le 27 mars 2012 à 19h35

Les secouristes peuvent nettement réduire le nombre d'arrêts cardiaques et de décès de patients avant leur arrivée à l'hôpital grâce à l'injection d'un cocktail de glucose, insuline et potassium (GIP), selon une étude présentée ce mardi aux Etats-Unis.

«Faire une telle injection immédiatement au domicile (de la personne) ou dans l'ambulance en route vers l'hôpital, et avant même que le diagnostic soit complètement établi, aide à réduire l'ampleur des attaques cardiaques et diminue de moitié le risque d'un arrêt du coeur ou de décès», par rapport aux patients traités avec un placebo, a expliqué le Dr Harry Selker, directeur de l'Institut de recherche clinique au Centre médical Tufts à Boston (Massachusetts, nord-est), principal co-auteur de cette recherche.

Il l'a présentée mardi lors de la 61e conférence annuelle de l'American College of Cardiology réunie à Chicago (Illinois, nord).

L'étude a également été publiée dans la version en ligne du Journal of the American Medical Association (Jama).

«Les syndromes coronariens aigus représentent la première cause de décès aux Etats-Unis et ce cocktail est un traitement très bon marché - 50 dollars- qui semble prometteur pour réduire ce taux de mortalité», a-t-il souligné.

«Dans la mesure où cet essai clinique est le premier à démontrer que ce cocktail GIP est efficace quand il est utilisé par des ambulanciers au quotidien, ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour le traiteme