Menu
Libération

L'Afssaps admet des «bénéfices cliniques» du Baclofène contre l'alcoolisme

Article réservé aux abonnés
L'agence du médicament reconnaît que cette substance initialement prescrite comme décontractant musculaire peut servir «au cas par cas» contre l'alcoolisme.
Selon une étude publiée ce jeudi, les Français sont de moins en moins nombreux à consommer de l'alcool en dehors de leur domicile. (Photo Justin Sullivan. AFP)
par
publié le 25 avril 2012 à 11h57

L'agence française du médicament admet désormais l'usage du baclofène dans le traitement de l'alcoolisme, mais «au cas par cas», dans son dernier point d'information sur ce médicament normalement prescrit comme décontractant musculaire.

«Si l'efficacité du baclofène dans la prise en charge de l'alcoolo-dépendance n'est pas encore démontrée à ce jour, de nouvelles données (...) montrent des bénéfices cliniques chez certains patients», souligne l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

A lire aussi : notre enquête sur l'usage du baclofène contre l'alcoolisme, «Alcool, sevrage sur ordonnance ?»

«Concernant spécifiquement cette utilisation hors du cadre actuel de l'autorisation de mise sur le marché (AMM), les données de pharmacovigilance sont très limitées, mais ne remettent pas en cause la poursuite de ce type de traitement», note-elle.

Plus de 30 000 personnes prennent déjà du baclofène en France, pour des problèmes d’alcool, hors AMM. Il est commercialisé sous forme de comprimés par le groupe pharmaceutique Novartis sous le nom de Liorésal et comme générique par Sanofi sous le nom de Baclofène Zentiva.

«Cependant, une meilleure connaissance du profil de sécurité d’emploi du baclofène dans ce cadre est absolument nécessaire et justifie de maintenir une surveillance très active de l’Afssaps et des