Le vaisseau spatial chinois Shenzhou IX s’est séparé du module Tiangong-1, en utilisant pour la première fois une procédure manuelle pilotée par l’un des trois astronautes à bord, qui doivent retourner sur Terre vendredi, a rapporté jeudi l’agence Chine nouvelle.
Les trois «taïkonautes», dont pour la première fois une femme, ont pris place à 22 heures GMT mercredi (minuit en France) à bord de Shenzhou IX avant la séparation, qui a été conduite par Liu Wang, l’astronaute qui était aux commandes lors du premier amarrage manuel en orbite réalisé par la Chine dimanche.
Cet amarrage manuel était la principale tâche de la mission Shenzhou IX, dans le cadre du Programme de vol habité chinois visant à doter la Chine d’une station orbitale habitée en permanence vers 2020, sur le modèle de l’ancienne station russe Mir ou de la Station spatiale internationale (ISS).
La maîtrise des rendez-vous spatiaux en orbite autour de la Terre est une étape cruciale dans la conquête de l’espace, franchie par les Russes et les Américains dans les années 1960.
Le président chinois Hu Jintao a félicité mardi les trois astronautes, Jing Haipeng, Liu Yang et Liu Wang, lors d’une conversation téléphonique retransmise en direct à la télévision.
«La réalisation sans anicroche de l'amarrage manuel montre que la Chine maîtrise entièrement la technologie des rendez-vous spatiaux», a déclaré à cette occasion Hu Jintao.
«Vous avez accompli de remarquables contributions au Programme de vol habité chinois<