Combien vaut ne ? Ce terme de la fameuse équation de Frank Drake - censée permettre de calculer le nombre de civilisations extraterrestres dans la galaxie - y représente le nombre moyen de planètes propices à la vie par étoile. Lorsque Drake pose son équation, en 1961, aucun astrophysicien n'a la moindre idée de la réponse. Lundi, on pouvait lire dans la revue PNAS un article (1) de trois astrophysiciens qui en propose une à l'issue de savants calculs.
Selon les trois chercheurs (universités de Berkeley, en Californie, et de Hawaï), 5,7% des étoiles semblables à notre Soleil hébergeraient une planète rocheuse de la taille de la Terre et dont l’année - le temps de boucler une orbite - durerait entre deux cents et quatre cents jours terrestres. Ces précisions sont drastiques, afin d’éliminer les planètes certes similaires à la Terre mais brûlantes ou glaciales, car trop proches ou trop loin de leur étoile pour espérer y trouver de l’eau liquide.
Les calculs des trois auteurs sont fondés sur les résultats du télescope spatial Kepler. Lancé par la Nasa en 2009, il a, durant sa mission de quatre ans, enregistré la luminosité de 150 000 étoiles avec un point de mesure toutes les trente minutes. Un travail de robot. Certes limité à un tout petit coin de notre galaxie, la Voie lactée, dans un cône étroit de 3 000 années-lumière de long. Mais représentatif, puisqu’on y trouve 42 000 étoiles de même type que le Soleil. L’analyse de ces courbes de lumière a permis de