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Libération

Une trentaine de pays veulent coopérer pour la conquête spatiale

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La Chine, l’Inde et le Japon sont en quête de suprématie en la matière. Avec les Etats-Unis et d'autres pays, ils ont mis leurs rivalités de côté.
Photo prise au Centre spatial de Pékin d'un écran montrant l'image de la surface de la Lune retransmise par la sonde spatiale chinoise Chang'e avant son alunissage, le 14 décembre 2013. (Photo AFP)
par AFP
publié le 9 janvier 2014 à 23h03

Les Etats-Unis et une trentaine de pays, dont la Chine et la Russie, ont cherché jeudi à mettre de côté leurs rivalités en matière de conquête spatiale en jetant les bases d’une coopération mondiale d’exploration de l’univers.

Pour la première fois, le Forum international d’exploration de l’espace (ISEF) s’est réuni au département d’Etat, au niveau ministériel, plus de deux ans après sa création en Italie, sous l’égide de l’Union européenne et de l’Agence spatiale européenne.

«Nous avons tous un intérêt à étendre la conquête humaine du système solaire, à faire avancer l'innovation et à élargir à davantage de peuples et de pays les bénéfices des découvertes» spatiales, a résumé le numéro deux de la diplomatie américaine, William Burns.

Courage

Devant des délégations ministérielles européennes, japonaise, chinoise, indienne, russe ou brésilienne, le secrétaire d'Etat adjoint a exhorté la trentaine de pays représentés à «trouver le courage et la volonté politique de faire avancer la conquête spatiale et d'assurer que la coopération ait raison de la concurrence».

De fait, la période de la Guerre froide fut rythmée par une compétition acharnée entre les Etats-Unis et l’URSS pour être le premier à réaliser un vol habité dans l’espace ou pour envoyer un homme sur la Lune. Aujourd’hui, la Chine, l’Inde et le Japon sont en quête de suprématie en matière de conquête spatiale.

Pékin a réussi en décembre deux exploits technologiques à quelques heures d’intervalle, en faisant alunir