La première de ces images, c’est Philae qui la prend, quelques instants après s’être détaché de Rosetta, la sonde spatiale sur le dos de laquelle il voyageait depuis dix ans.
L’atterrisseur entame alors sa descente en chute libre, doucement attiré par la gravité de la comète 67P. Il braque alors ÇIVA (Comet Infrared and Visible Analyser), sa principale caméra (en fait un faisceau de sept microcaméras), vers la sonde. L’image qui suit est la première diffusée au cours de la manœuvre. Un peu floue, marquée par un fort artefact lumineux en plein centre, elle montre quand même clairement le corps de Rosetta ainsi que l’un de ses deux panneaux solaires.
La deuxième image, prise à peu près au même moment, est diffusée quelques heures plus tard, alors que la descente de Philae est bien entamée. Elle est le miroir de la première : prise par la caméra OSIRIS (Optical, Spectroscopic, and Infrared Remote Imaging System), elle montre Philae en train de s’éloigner de Rosetta. On constate que les trois pieds de son train d’atterrissage se sont correctement déployés.
La troisième photo nous ramène auprès de Philae. Le robot a désormais les yeux de ÇIVA rivés vers la comète dont la surface se rapproche.
Il faut attendre le lendemain pour la quatrième photo. Après sept heures de descente couronnée par l'explosion de joie à l'annonce du succès, puis les