Menu
Libération

L'Europe décide de construire une nouvelle fusée, Ariane-6

Article réservé aux abonnés
Arianedossier
La secrétaire d’Etat française à la Recherche a qualifié l'accord entre les ministres européens d'«historique».
Les ministres européens en charge des activités spatiales réunis à Luxembourg le 2 décembre 2014. (Photo Jean-Christophe Verhaegen. AFP)
par AFP
publié le 2 décembre 2014 à 16h58
(mis à jour le 2 décembre 2014 à 17h24)

Les ministres européens de l’Espace sont parvenus mardi à Luxembourg à un accord «historique» pour construire Ariane-6, une nouvelle fusée plus compétitive qui devrait voler dès 2020, a annoncé la secrétaire d’Etat française à la Recherche. «Avec cette décision historique», l’Europe apporte «une réponse forte à la concurrence internationale dans un secteur stratégique pour la souveraineté européenne, pour son industrie, pour l’emploi», a déclaré Geneviève Fioraso.

L’Europe s’est engagée sur un financement de 4 milliards d’euros pour Ariane-6, une somme qui inclut la construction d’un nouveau pas de tir à Kourou (Guyane) et l’évolution du petit lanceur Vega. Au total, elle prévoit un budget global pour ses lanceurs de 8 milliards d’euros sur dix ans. L’objectif est de faire face à une concurrence accrue sur le marché des lancements de satellites.

«C'est un succès, j'ose même dire un grand succès», a déclaré Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA). La ministre allemande Brigitte Zypries s'est dite «satisfaite». «L'accord est bon pour l'industrie et l'emploi en Allemagne», a-t-elle souligné.

Il a fallu des mois de négociations au sein de l’ESA et tout particulièrement entre la France et l’Allemagne, les principaux contributeurs du programme Ariane, pour parvenir à cet accord. La France s’est engagée à hauteur de 52% et l’Allemagne de 22%.

L’actuelle fusée européenne Ariane-5, mise sur les