Après un report de vingt-quatre heures, Cheops a pris mercredi son envol à bord d'une fusée Soyouz depuis la base spatiale de Kourou, en Guyane. Ce satellite européen est chargé d'une mission scientifique de première importance : l'étude des exoplanètes, ces astres qui tournent autour d'autres soleils que le nôtre. Non pour en découvrir de nouvelles – on en recense déjà 4 104 et le chiffre ne cesse de gonfler – mais pour apprendre à mieux les connaître. Cheops ne vise pas la quantité, mais la qualité.
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Si le premier monde en dehors du système solaire a été découvert en 1992, la chasse aux exoplanètes est devenue un sport populaire dans la communauté astronomique au début des années 2010. Les télescopes sont désormais assez sensibles pour que l'on détecte, en observant une étoile, de légères baisses de sa luminosité à intervalles réguliers : c'est le signe qu'une planète vient de lui passer devant et masquer une petite portion de sa surface. On appelle ça la méthode des transits – c'est de loin la plus utilisée pour détecter les exoplanètes.
Timide dans les premiers