Au lieu de télécharger l'application StopCovid pour traquer toutes les personnes qu'on a récemment côtoyées et potentiellement contaminées, peut-être qu'on pourrait tout simplement se balader à cheval ? Une nouvelle étude montre que les équidés sont capables de reconnaître les visages humains plusieurs mois après les avoir vus. On pourrait montrer à Caramel un trombinoscope de nos collègues et de tous les habitants du quartier, et le dada pointerait son nez vers les humains dont il se souvient avoir croisé la route. Magique, et totalement safe pour la protection des données personnelles : ce ne sont pas les bourrins qui iront cafter nos fréquentations à Big Brother !
On plaisante évidemment, mais les capacités cognitives des chevaux semblent assez compatibles avec ce scénario de science-fiction. On sait qu'ils savent très bien différencier les êtres humains et reconnaître ceux qu'ils ont déjà côtoyés, sur des critères olfactifs, auditifs et visuels. Mais jusqu'à quel point peuvent-ils retenir les traits d'un visage, sans l'aide de l'odeur ou du son d'une voix ? Une équipe de chercheurs français de l'université de Tours a voulu creuser le sujet. Ils ont «cherché à savoir si les chevaux peuvent différencier un visage familier d'un visage non familier d'après des photographies», explique