A deux semaines de la Toussaint, voilà une question de saison : pourquoi ne vieillit-on pas tous à la même vitesse ? Il est établi depuis des années que le vieillissement biologique des organes ne suit pas forcément l’âge administratif. L’organisme fatigue plus tôt chez certaines personnes et certains animaux, tandis que d’autres restent très en forme jusqu’à un âge avancé. Le mode de vie et la nutrition, entre autres, ont une influence. Et dans le mode de vie, il semble que la sédentarité joue un rôle particulier. C’est ce qu’ont prouvé des biologistes en étudiant un groupe de flamants roses : ceux qui migrent vieillissent plus lentement que les autres.
«L’influence de la migration sur le taux de survie et de reproduction au début de la vie des flamants roses est bien documentée, mais ses effets sur la sénescence restent largement inexplorés», constatent les chercheurs en introduction de leur étude, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Science. L’équipe de six biologistes qui s’est penchée sur la question est rattachée à la Tour du Valat, un institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes. Installé à Arles, capitale de