Plusieurs inventions tombées dans l’oubli, et ce depuis 50 ans. La dizaine de brevets de l’inventeur suédois Albert Nobel a été retrouvée cet été dans son pays natal, par hasard. Pour une grande partie, ils concernent les méthodes de production et d’utilisation d’explosifs à base de nitroglycérine, un liquide utilisé à petites doses dans certains médicaments.
Hanna Stjärne, à la tête de la fondation Nobel, rapporte à l’AFP avoir d’abord été appelée par une maison de commissaires-priseurs : «On nous a dit qu’un couple du sud de la Suède, à Blekinge, avait trouvé des documents dans leur maison de vacances». Après examen des brevets, ils apparaissent à la fondation éponyme comme étant «d’une grande importance».
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«Nous voulons les conserver pour les générations futures», témoigne Hanna Stärjne. «On touche du doigt ce qu’était la vie il y a 150 ans», témoigne la directrice de l’institution, qui estime que cette découverte permet d’entrevoir la vie du chimiste, à travers ses voyages en Europe notamment.
Des pièces rares figureraient même parmi les trouvailles. Comme ce brevet de 1865, «qui révèle une phase cruciale dans la mise au point du détonateur et de la dynamite», selon Ulf Larsson, conservateur au musée Nobel. «Il date des débuts de la carrière d’inventeur d’Alfred Nobel», pointe-t-il auprès de l’AFP.
De son vivant, Albert Nobel fut dépositaire de plus de 350 brevets scientifiques, et investit toute sa fortune à la création du prix Nobel. Ses inventions posthumes devraient être exposées par le musée à son nom dans les prochains mois.