Il devient de plus en plus facile de s’offrir un voyage dans l’espace. Plus besoin de faire ses preuves en tant que pilote d’essais dans l’armée de l’air américaine, d’être sélectionné par la Nasa pour ses aptitudes exceptionnelles, de s’entraîner de longs mois à piloter un vaisseau spatial et vivre en apesanteur… Il suffit de signer un gros chèque. C’est ainsi que les milliardaires Richard Branson et Jeff Bezos se sont tous deux envolés à la frontière de l’atmosphère terrestre (au-dessus de 100 kilomètres d’altitude) en ce mois de juillet, mais aussi (entre autres) l’adolescent de 18 ans Oliver Daemen, fils gâté d’un banquier d’investissement néerlandais qui lui a payé son billet 10 millions de dollars. Tous trois, n’ayant pu compter que sur leur richesse et leur pouvoir pour quitter la Terre, méritent-ils le glorieux titre d’astronaute ?
Pas pour la Federal Aviation Administration (FAA), apparemment, qui vient de resserrer ses critères le jour même du vol de Jeff Bezos, excluant de fait le fondateur d’Amazon du cercle des «astronautes commerciaux».
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