«Comment Vénus a-t-elle pu devenir un monde infernal alors qu’elle partage tant de caractéristiques avec la Terre ?» C’est pour répondre à cette question que l’agence spatiale américaine va organiser non pas une, mais deux missions spatiales vers notre planète voisine, qui devraient décoller entre 2028 et 2030. Vénus devient à la mode.
Explorer «plus vite et moins cher»
Elle n’est évidemment pas près de détrôner Mars, la superstar de l’exploration planétaire qui concentre les projets les plus ambitieux de toutes les puissances spatiales (Etats-Unis, Europe et Russie, Chine, Inde, Emirats arabes unis…) et les plus grosses enveloppes budgétaires. Mais avec un peu moins d’argent, un peu moins de moyens humains et d’années de développement, on peut monter en parallèle des missions passionnantes pour percer les mystères des autres planètes. C’est pourquoi la Nasa classe ses missions d’exploration du système solaire en trois familles. Les plus ambitieuses (comme le rover Perseverance qui parcourt Mars) font partie du programme «Flagship». Le programme «New Frontiers» encadre quant à lui des missions intermédiaires, plaf