Les critères seront presque aussi stricts que pour candidater à un poste d’astronaute, mais l’objectif n’est pas du tout d’aller dans l’espace. Les heureux élus auront la joie d’être enfermés vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans une habitation de 158 m2, forcés à cohabiter à quatre pour le meilleur et pour le pire pendant un an, alors qu’on leur fera subir des privations et des frustrations, une communication freinée avec l’extérieur du monde, des pannes techniques et «d’autres facteurs de stress environnementaux». Youpi ! Qui veut participer ?
Ce scénario à la Loft Story a été écrit par la Nasa, qui cherche actuellement à recruter des volontaires pour la seconde session de son projet de simulation de vie martienne. «Alors qu’on s’aventure de plus en plus loin dans le cosmos, l’expérience des astronautes va changer», explique l’agence spatiale américaine sur son site. Il faudra encore quelques siècles avant que l’Homme puisse s’aventurer «loin dans le cosmos», mais il est au moins prévu que les vols spatiaux habités explorent un peu nos astres voisins dans le système solaire ces prochaines années. D’abord en renvoyant des astronaute